Dernière née dans la famille des véhicules haut de gamme du constructeur Allemand, l’Audi A7 présente des caractéristiques esthétiques qui ne peuvent laisser indifférent les passionnés d’automobile que nous sommes, aussi nous avons cherché à en savoir un peu plus sur ce véhicule "hors normes".
Hors normes, oui car les spécificités esthétiques de cette voiture sont en effet peu communes, tout d’abord l’Audi A7 profite de son grand gabarit extérieur, du galbe de ses ailes et des dimensions savamment étudiées de son habitacle pour offrir une ligne élargie semblant presque plate dans sa partie avant.
Rehaussé par de belles et grandes jantes en alliage, le profil Sportback (avec un hayon très incliné), juste souligné par le façonnage des ailes arrière, est tout simplement "à craquer". Que dire également de l’arrière proprement dit, dont l’aileron automatique renforce la sportivité exprimée par la ligne générale de la voiture.
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Durant notre essai nous avons pu constater que nous n’étions pas les seuls à la trouver belle.
Nous avons été approchés par des automobilistes qui voulaient avoir des informations, rattrapés par une camionnette qui roulait "à fond la caisse" pour nous faire des grands signes avec le pouce levé, interpelés par des touristes Japonais pour que nous les photographions devant la voiture et enfin abordés par un Italien féru de design et admirant « le coup de crayon ».
Tout cela est bien réel et il faut bien reconnaître que c’est tout de même assez rare!
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A l’intérieur tout est clair, luxueux mais sans ostentation.
Parfaitement ergonomique, les commandes sont précises et le système de contrôle – audio, navigation, fonctions de la voiture - est simple à comprendre et à utiliser. Tout serait parfait avec un peu plus d’espace de rangement dans l’habitacle (ce dernier point étant contrebalancé par le "gigantissime" coffre arrière).
L’invitation du poste de conduite est au pilotage et là, on peut s’en donner à cœur joie car la bête est infatigable.
Notre voiture d’essai étant une transmission intégrale « Quattro » et son châssis rigide ne connaissant pas les mouvements de caisse, nous n’avons pas hésité à lui demander plus que de raison sans jamais la mettre en défaut.
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Les freins ont gardé leur mordant en permanence et seules les limites "au rétrogradage" d’une boîte automatique (fusse t’elle à 7 rapports) a su modérer nos ardeurs.
Pour ce qui est du moteur rien à redire non plus, il a du souffle et en plus un joli bruit sourd en sortie échappement.
Fort de ses 245 chevaux déjà conséquents le moteur 3.0 litres diesel de notre Audi A7 Sportback Quattro est aussi doté d’un très généreux couple de 500 Newton mètre.
Il en résulte des départs foudroyants au feu rouge et des reprises tout en puissance dès que le besoin s’en fait sentir.
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Seul le passage du premier au deuxième rapport de la boîte auto laisse un creux déroutant au début mais c’est le prix à payer pour avoir les fameux départs canons et on s’y fait facilement ensuite.
En conclusion, l’Audi A7 constitue à elle seule une entité particulière qui pourrait presque s’ériger comme une nouvelle façon d’appréhender une grande Routière. C’est réellement une voiture qu’il est agréable de posséder, ne serait-ce qu’une semaine comme ce fut notre cas !
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© Carissime - L'Info Automobile
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