Avec 26 cm de plus en longueur que la Cruze, la nouvelle Chevrolet Malibu intègre la catégorie des routières familiales, jusqu’ici inexploitée par la marque au chevron.
La Chevrolet Malibu complète également une désormais large gamme de voitures qui va de la Joviale citadine Spark à la redoutable sportive Chevrolet Corvette.
L’intérêt stratégique de ce nouveau modèle n’est donc pas seulement de faire une percée dans sa catégorie mais également d’installer la marque comme un grand constructeur généraliste possédant une gamme couvrant l’ensemble de la demande.
Conviés à essayer la Malibu juste avant sa sortie dans les concessions du constructeur, nous avons découvert de prime abord une voiture séduisante dans les contours de ses traits et statutaire dans son allure générale.
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Concernant ce dernier aspect statutaire, il est pour bonne part induit par la hauteur de ligne de caisse qui commence par toute la partie avant, agressive et presque droite, et qui se prolonge par une ceinture haute tout au long de la carrosserie pour arriver sur le coffre visuellement surélevé par une ligne en léger décroché.
De son côté, la séduction s’opère grâce à des éléments de style bien pensés et parfaitement dosés ; la face avant se pare d’un très large bouclier affiné par une lame inférieure évoquant la sportivité, et l’amateur éclairé remarquera par exemple que les feux arrière sont inspirés de la Camaro.
Les portes de la Chevrolet Malibu s’ouvrent sur un intérieur dont la qualité perçue est de bon niveau.
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Les matériaux qui habillent la planche de bord, le tableau de bord ou encore les contres portes, sont moussés et agréables au toucher. On remarque les efforts faits pour apporter un design de qualité dans un environnement de conduite enveloppant et presque « Cosy », souligné de nuit par un filet de lumière bleutée courant le long de la planche de bord.
Les sièges fermes ont un bon maintien et l’instrumentation est claire. On notera au passage que les cadrans sont inspirés également de ceux de la Camaro.
Seul le système de navigation demande un temps d’adaptation, mais une fois que l’on a compris sont fonctionnement, il s’avère pratique et facile à utiliser.
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Une fois les différents réglages effectués (volant et sièges en hauteur et profondeur), le volant et le levier de vitesse épais, tombant bien sous la main, la Chevrolet Malibu nous invitent à rouler.
Exercice dont la berline routière s’acquitte somme toute fort bien, les trains - avant type McPherson et arrière multibras - sont rigides et n’entraine aucun mouvement de caisse intempestif ; de même le retour d’information de la direction est bonne (même à vitesse soutenue sur des petites routes de campagne).
L’unique motorisation qui emmène la Chevrolet Malibu affiche une puissance de 160 chevaux qui correspond bien à la philosophie routière de la voiture et nous avons apprécié sa souplesse et ses reprises franches.
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Moins à son aise dans les tours le moteur nécessite toutefois une bonne utilisation du couple pour distiller tout son agrément.
Concernant l’équipement rien ne manque sur notre voiture d’essai au niveau de finition TTZ (trois niveaux disponibles), sièges cuir, phares adaptifs, GPS, jantes de 18 pouces, systèmes sophistiqués de sécurité active, tout est au rendez-vous !
En conclusion :
Equilibrée dans son positionnement, dans son niveau d’équipement et également dans son comportement routier, la Chevrolet Malibu est manifestement le fruit d’une réelle prise en compte des attentes de sa clientèle potentielle et elle s’inscrit très bien dans sa catégorie.
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Elle s’offre en plus une stature clairement typée « Chevrolet » qui lui sied parfaitement !
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© Carissime - L'Info Automobile
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