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ESSAI 4x4 |
JEEP WRANGLER 2 |
Durée / type |
1 semaine / toutes routes et TT |
Version essayée |
2.8 CDR BVA |
Niveau de finition |
Rubicon |
Puissance / couple |
200 chevaux / 460 Nm |
Vitesse max / 0 à 100 |
176 / 10.6 |
Boîte de vitesse |
Automatique 5 rapports |
Conso mixte / CO2 |
8.1 l - 213 gr/km |
Tarif toutes options |
37 800 euros |
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Rouler dans un engin, capable de grimper aux arbres et dont les ressorts esthétiques datent des années 40 est une gageure que relève Jeep avec bonheur depuis des dizaines d’années.
Sorti en 2007 et modernisé en 2010 l’actuel Jeep Wrangler est une voiture unique en son genre qui a su générer un très fort pouvoir d’attractivité et une vraie intemporalité, il est en effet en permanence au goût du jour !
La première impression (souvent la bonne) en prenant en main notre Jeep Wrangler Rubicon châssis court, c’est que nous allons passer un bon moment en sa compagnie.
La stature haute et bien campée sur les quatre larges roues alliage du Jeep Wrangler est associée aux entourages d’ailes noirs, au gros pare choc avant, au capot fixé à l’ancienne et la calandre emblématique Jeep.
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Ce sont autant d’éléments qui contribuent à l’attrait esthétique de ce 4x4 hors du commun.
En raison de sa garde au sol de 27 cm, le terme "monter en voiture" prend tout son sens avec le Jeep Wrangler et une fois à bord c’est tout un environnement 4x4 qui nous attend.
Pratique, hyper fonctionnel et présentant un aspect solide, l’intérieur du Wrangler offre tout ce qui peut être utile sans en rajouter.
Que ce soit l’instrumentation, les comodos, les poignées ou les rangements, on sent que tout est taillé pour un environnement rude pouvant par ailleurs supporter quelques ondées quand la capote est enlevée.
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Proposé avec une capote souple (et ou un hard-top en deux partie), celle-ci peut s’ouvrir de deux façons différentes :
- la plus rapide consiste à dégrafer la partie avant de la capote pour la rabattre vers l’arrière grâce à un système de charnières enclenchées dans les montants supérieur.
Cette opération prend une trentaine de seconde tant pour l’ouverture que pour la fermeture.
- un peu plus long à réaliser, mais assez simple une fois que l’on a trouvé la bonne façon de faire, le déshabillage total de la voiture prend 5 mn et le rhabillage 9 mn (chronométrage réalisé en prenant notre temps et en faisant attention de ne rien abimer).
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On peut également monter ou démonter partiellement la capote, enlever les portes ou encore rabattre le pare brise en fonction du temps, de ses besoins ou de ses envies.
La banquette arrière est aussi rabattable et déposable.
Conduire le Jeep Wangler est à la fois simple et différent, déjà la présence du moteur au démarrage nous indique que nous en avons sous le capot (diesel 200 ch sur notre modèle d’essai), ensuite le gabarit combiné au châssis à échelle, aux suspensions à grand débattement et aux voies larges demandent quelques km d’adaptation.
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Une fois ce mode de conduite 4x4 intégré rien de plus facile, ça pousse fort (avec un chrono de 10.6 s de 0 à 100 km/h), le GPS indique la direction à prendre, la climatisation super puissante garde une température idéale à bord et la radio (avec caisson de basse et HP intégré dans l’habillage du rollbar) distille sa sonorité dans un environnement étonnamment feutré capote fermée.
Une voiture normale nous direz-vous ? Oui presque par sa facilité d’utilisation mais beaucoup plus dès que l’on passe en mode tout terrain.
Dans ce cas le Wrangler est un vrai régal, le mode 4x4 se passe à la volée en roulant dès que le besoin s’en fait sentir et, pour les situations plus difficiles pas de panique !
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Le mode réduction avec les blocages de différentiels des ponts et le débrayage des barres stabilisatrices (sur notre version Rubicon), font en sorte que le Wrangler passe partout sans rechigner.
Notre Wrangler est équipé de la boîte de vitesse automatique à 5 rapports.
Parfaitement adaptée au moteur Diesel 2.8 L de 200 chevaux avec 460 Nm de couples et globalement très agréable, cette boîte de vitesse manque toutefois d'un peu de finesse dans les phases de reprise en douceur. Le sélecteur de passage manuel des rapports de boîte de vitesse est alors utile pour rester sur le bon couple moteur sans avoir à solliciter trop fortement la pédale d’accélérateur.
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Au chapitre reproche, le seul qui puisse être imputé au Wrangler est l’absence de cale pied gauche qui empêche de se caller pour mieux contrôler la voiture et qui limite le ressenti dans les courbes et en tout terrain. Il est heureusement très facile d’y remédier en en posant un ! Mais on se demande pourquoi un tel oubli ?
En conclusion : Technologiquement très avancé malgré les apparences et extrêmement solide en raison de sa configuration largement éprouvée, le Jeep Wrangler est à la fois un authentique tout terrain pur et dur pouvant affronter toutes les situations et dans le même temps un véhicule utilisable au jour le jour avec tous les attributs de sécurité d’un véhicule traditionnel pouvant affronter cette fois la jungle urbaine.
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Dans l’esprit populaire le Jeep Wangler est intimement liée à la Willis, symbole de liberté s’il en est, et cette image très détendue se traduit dans le fait par une autre façon de rouler et de ce déplacer plus cool et relax.
En tout cas, ce sera la future voiture de notre journaliste essayeur qui ne voulait plus la rendre, c’est vous dire si ça nous a plu !
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© Carissime - L'Info Automobile
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